Dans notre culture, échouer n’est pas une bonne chose. L’éducation que nous avons reçue nous a plutôt enseigné le culte de la réussite. L’échec, c’est l’état ou la condition qui fait que l’objectif désiré ou prévu n’est pas atteint. C’est l’opposé de succès, le synonyme de la déconfiture, la faillite, la défaite, la déroute, l’insuccès, le malheur, le revers. Certains échecs peuvent entraîner le découragement. Mais pour un enfant de Dieu, les échecs ne sont pas des occasions pour se décourager mais de persévérer. Un enfant ne marche pas du coup. Pour qu’il se mette à marcher, il doit tomber, se relever et reprendre encore et encore jusqu’à ce qu’il y arrive.
De ce texte, nous pouvons tirer les leçons suivantes:
- Les échecs dans la vie sont une source d’enracinement
Un exercice répété permet d’acquérir la compréhension et facilite la pratique. La répétition, dit-on, est la mère de la science. Elle développe la dextérité (savoir – faire).
Anne avait l’habitude de se rendre au temple prier Dieu afin d’avoir un enfant. Elle ne s’est pas lassé d’aller jusqu’au moment où sa prière a touché le cœur de Dieu et a reçu l’exaucement.
Un exercice répété développe de nouvelles stratégies. Dans Juges 20:18, il est écrit: « Et les enfants d’Israël se levèrent, montèrent à Béthel, et consultèrent Dieu, en disant: Qui de nous montera le premier pour combattre les fils de Benjamin? L’Éternel répondit: Juda montera le premier.” Les enfants d’Israël consultent l’Eternel.
Dieu a parlé aux enfants d’Israël, mais arrivé au champ de bataille, c’était échec sur échec. Dieu a parlé mais on ne voit pas les résultats. Cela ne fait pas de Dieu un menteur, il met simplement tout en place pour nous faire réussir. Il voit le point de départ et d’arrivée.
Et le verset 23 ajoute :«Et les enfants d’Israël montèrent, et ils pleurèrent devant l’Éternel jusqu’au soir; ils consultèrent l’Éternel, en disant: Dois-je m’avancer encore pour combattre les fils de Benjamin, mon frère? L’Éternel répondit: Montez contre lui.» Ils pleurent devant l’Eternel et Le consultent encore.
Puis le verset 26 renchérit: «Tous les enfants d’Israël et tout le peuple montèrent et vinrent à Béthel; ils pleurèrent et restèrent là devant l’Éternel, ils jeûnèrent en ce jour jusqu’au soir, et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces devant l’Éternel.» Comme stratégie, ils pleurent devant l’Eternel, jeûnent jusqu’au soir et lui offrent des holocaustes et des sacrifices.
Le verset 29, complète: «Alors Israël plaça une embuscade autour de Guibea.» La stratégie adoptée, c’est l’embuscade.
Enfin au verset 31 dit: «Et les fils de Benjamin sortirent à la rencontre du peuple, et ils se laissèrent attirer loin de la ville. Ils commencèrent à frapper à mort parmi le peuple comme les autres fois, sur les routes dont l’une monte à Béthel et l’autre à Guibea par la campagne, et ils tuèrent environ trente hommes d’Israël.» Les fils de Benjamin se laissent attirer loin de la ville et tuent trente hommes d’Israël.
Pierre a pêché toute la nuit mais sans succès, il s’est seulement accroché à la parole de Dieu et les résultats étaient palpables.
Dans toutes les situations, il faut s’approcher de Dieu par la prière.
2. Les échecs dans la vie sont des occasions de se perfectionner dans ce qu’on fait
L’échec est le fondement de la réussite. Les échecs nous donnent la possibilité de rebondir, d’apprendre de nos erreurs, et nous aident à apprécier le succès.
L’échec ne constitue pas la fin, mais seulement une étape de notre parcours.
Lorsque nous échouons, nous le constatons, l’acceptons et analysons pour en rechercher les causes pour améliorer les choses dans l’avenir. L’échec permet même de nous remettre en question lorsque cela est nécessaire et par là même, il nous fait avancer.
C’est le cas de:
– Josué et Ai. Les Israélites ont minimisé ce peuple et lorsqu’ils sont allés les combattre, ce fut un échec. Ils se sont cru fort et ont même oublié Dieu.
– La femme a la perte de sang. Sa maladie ne trouvait pas de solution, elle avait dépensé ce qu’elle avait sans obtenir de résultats. Et au temps favorable, en touchant le vêtement de Jésus, elle reçoit sa guérison.
– David. Il a connu des échecs dans sa vie. Il y a eu inceste dans sa famille ; il y a eu aussi meurtre dans sa famille et il a été poursuivi par Absalom. Dans sa détresse, il n’a pas abandonné son Dieu.
3. Les échecs dans la vie servent de tremplins pour aller loin
Échouer pour n’avoir pas travaillé est répréhensible. Car Dieu ne bénit pas la paresse. Mais échouer après avoir travaillé n’est pas un péché. En travaillant, on apprend et l’acquisition des connaissances donne de l’expérience. Notre expérience ne suffit pas. En plus de l’expérience, on a besoin de la grâce de Dieu. Ainsi l’apôtre Paul pouvait dire: « Notre capacité vient de toi. » C’est ainsi que pour la pêche miraculeuse, Pierre dit: « Nous avons travaillé toute la nuit mais sur ta parole, je jetterai le filet. »
Les échecs ont tendance à nous décourager mais ils doivent au contraire nous stimuler à aller de l’avant. Ne dit-on pas: « Il faut reculer pour mieux sauter. »
C’est le cas de l’aveugle qui voyait les hommes comme des arbres: «Il regarda, et dit: J’aperçois les hommes, mais j’en vois comme des arbres, et qui marchent. Jésus lui mit de nouveau les mains sur les yeux; et, quand l’aveugle regarda fixement, il fut guéri, et vit tout distinctement.» Marc 8:24-25.
Les échecs ne sont pas à encourager mais il y en aura toujours dans la vie. Mais lorsqu’ils surgissent, il nous appartient de bien les gérer, d’en tirer les leçons nécessaires et développer des stratégies pour les surmonter dans l’avenir.
Point de décision
Si nous pouvons vous aider à avancer dans la voie de Dieu par la prière ou les conseils tirés de la Parole de Dieu, veuillez nous contacter au Centre Evangélique Francophone La Bannière sis Avenue Essandja n°12-14 (en face de l’Hôtel Phénix), Bon Marché, Commune de Barumbu. Tél. +243 81 688 74 80 | contact@labanniere.net | www.labanniere.net | ceflabanniere (Page) | CEFlabanniere (Groupe)
